C’est un bilan du marché de l’immobilier ancien plutôt satisfaisant que Les Notaires de France ont dévoilé ce jeudi 13 décembre, pour l’année 2018. Tous les indicateurs sont en hausse, à commencer par le volume des ventes. Sur un an, 956 000 logements anciens ont changé de main à fin septembre, contre 948 000 à fin septembre 2017. Une progression certes timide au regard des performances des années précédentes (+0,8 % après +16,6 % en 2017 et +5,6 % en 2016), mais qui s’établit sur des niveaux de ventes record. Derrière cette apparente stabilité, se cachent néanmoins des évolutions diamétralement opposées entre l’Île-de-France, où le nombre de transactions a chuté de 1,9 %, et le reste de l’Hexagone (+1,5 %).
En revanche, l’accélération est beaucoup plus marquée du côté des prix. Les appartements se sont échangés, en moyenne, 3,4 % plus cher qu’en 2017. Une tendance inflationniste surtout tirée par l’Île-de-France où les prix du m2 ont augmenté de 4,2 %. En Province, la hausse a été plus mesurée (+2,6 %) même si quelques villes ont vu le prix de leur immobilier ancien fortement augmenter. En tête des villes les plus chères : Bordeaux. Le prix au m2 des appartements dans l’ancien a bondi de 18,6 % pour atteindre les 4 250 € le m2 en moyenne. Lyon arrive à la deuxième place (+9,2 % à 3 890 € le m2) devant Nice (+1,9 % à 3 670 €).
La progression a été plus mesurée sur le segment des maisons anciennes. Elle a atteint, sur un an, 2,6 %. Contrairement aux appartements, la hausse des prix a été légèrement plus accentuée en Province (+2,7 %) qu’en Île-de-France (+2,0 %).
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